La crise cardiaque et l’accident vasculaire cérébral figurent parmi les principales causes de mortalité en Afrique et dans le monde. La formation ACLS vise à renforcer les compétences des professionnels de santé en matière de soins d’urgence cardiologique afin d’augmenter le taux de survie des patients en arrêt cardio-respiratoire ou détresse circulatoire.
L’ACLS (Advanced Cardiac Life Support) ou SARC (Soins Avancés en Réanimation Cardio-vasculaire) est une formation destinée à améliorer la prise en charge en cas d’urgence vitale, notamment l’arrêt cardiaque ou la détresse respiratoire. D’abord réservée aux médecins, elle est désormais également ouverte aux infirmiers.
D’origine anglo-saxonne, l’ACLS a été développée aux États-Unis au début des années 1970 par l’American Heart Association (AHA) et en 1980 par la Fondation des maladies du Cœur et de l’AVC du Canada. Reconnue comme un gage de qualité et d’expertise, elle constitue aujourd’hui la formation de référence pour les soins d’urgence cardiologique. Chaque année, plus de 100 000 intervenants du domaine de la santé venus du monde entier suivent un stage ACLS.
Le contenu pédagogique de l’ACLS évolue constamment afin de tenir compte des dernières avancées scientifiques et de respecter les recommandations de l’ILCOR (comité de liaison international sur la réanimation). Ses principaux objectifs sont :
une pratique efficace de la réanimation cardio-pulmonaire (RCP) ;
Le cours de réanimation ACLS vise à transmettre aux participants les connaissances et compétences techniques nécessaires pour prodiguer des soins de qualité en cas d’accident cardio-vasculaire. La clé du succès de cette formation réside dans son approche pédagogique, qui limite la théorie au profit d’ateliers pratiques inspirés de cas cliniques réels.
En effet, le meilleur moyen d’apprendre à faire face à des situations d’urgence est d’y être confronté de manière concrète. Le philosophe chinois Confucius résume cela dans cette citation célèbre : « J’entends et j’oublie, je vois et je me souviens, je fais et je comprends ».
Les exercices sont axés sur l’acquisition d’une expertise globale, associant un savoir-faire médical à des qualités humaines et relationnelles :
Selon l’OMS, les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de décès dans le monde. Les cardiopathies ischémiques (crises cardiaques) et les accidents vasculaires cérébraux (AVC) constituent les deux principales causes de mortalité depuis les deux dernières décennies. En 2016, plus de 15 millions de personnes dans le monde en sont mortes, ce qui représente près de 27 % des décès.
En effet, plus de 90 % des arrêts cardiaques s’avèrent fatals. Privés d’oxygène suite à l’arrêt de la circulation sanguine, les organes, notamment le cerveau et le cœur, se détériorent très vite. En l’absence de prise en charge, le risque de décès augmente de 10 % par minute et des lésions cérébrales apparaissent dès la troisième minute d’arrêt circulatoire. Tout se joue donc dans les dix premières minutes, d’où l’importance d’une intervention rapide pour assurer l’oxygénation de la victime et accroître ainsi ses chances de survie.
Sur le continent africain, les AVC et la maladie cardiaque ischémique occupent respectivement le 3e et 5e rang des principales causes de mortalité, derrière les infections respiratoires, le VIH/sida et les maladies diarrhéiques. Leur incidence a augmenté au cours des dernières années, passant à près de 10 % des décès en 2015. Cette progression s’explique par une amélioration de la lutte contre les pathologies endémiques comme le paludisme, ainsi que par un mode de vie qui se rapproche de plus en plus des pays à haut niveau de revenu : sédentarité, alimentation riche en graisses saturées, obésité, tabagisme, etc.
Enjeu de santé primordial, la prise en charge des patients se heurte à certains obstacles, en particulier la répartition territoriale inégale des infrastructures et des soignants. En effet, les hôpitaux se concentrent dans les grands centres urbains, au détriment des zones rurales qui subissent une désertification médicale. Il est donc indispensable de former les professionnels de santé éloignés des établissements hospitaliers pour améliorer le taux de survie des victimes d’arrêt cardio-respiratoire dans les régions isolées.
Expert en simulation médicale et fort de son expérience des pays africains, Lihope propose des formations pour le personnel soignant et des dispositifs connectés pour développer la télémédecine mobile en Afrique.
Homologué par la Fondation des Maladies du Cœur et de l’AVC du Canada, Lihope est le seul organisme de formation francophone autorisé à dispenser la formation ACLS sur le continent africain. Les cours et les supports de formation sont intégralement en français.
Le stage ACLS proposé par Lihope est une formation pratique certifiante qui s’appuie sur des moyens pédagogiques de pointe :
Dispensée par des médecins urgentistes expérimentés et validés par la Fondation des Maladies du Cœur et de l’AVC, la formation ACLS dure deux jours. Elle s’adresse aux praticiens et infirmiers travaillant en milieu isolé et/ou confrontés à la prise en charge de patients en détresse vitale.
Au travers de scénarios réalistes et dans le cadre des recommandations ILCOR 2015, le programme aborde les gestes de réanimation cardio-pulmonaire de base (compressions thoraciques, ventilation artificielle) et avancés :
approche systématique de la prise en charge du patient ;
En fin de stage, une évaluation théorique et pratique valide les acquis. Si le participant atteint les objectifs, il reçoit un certificat signé par la Fondation des Maladies du Cœur et de l’AVC.
